jeudi 16 septembre 2010

Les péripéties!

Vous serez heureux d'apprendre que je suis arrivée en Suisse en un morceau et avec toutes mes valises! Ce ne fut pourtant pas de tout repos... Vous allez comprendre pourquoi je me considère très chanceuse!!!

Tout d'abord, j'ai terminé mes valises le matin même de mon départ! Je remercie Martin (copain de ma maman) qui a utilisé tout sa patience pour m'aider à tout faire entrer... Il se posait des questions sur la nécessité des cannes de sirop d'érable, des pots de beurre d'arachide et du rouleau de papier de toilette dans mes valises mais il a tout de même fait en sorte que toutes mes effets personnels entrent dans 2 valises. Martin, Christine (amie de maman), maman et moi sommes partis vers Montréal. nous avons rencontré des amis (Widgg, Gentoo, Ced) et de la famille (Mononc Martin et Anne) pour dîner avant le grand départ.

Je dois préciser que je prenais l'avion avec beaucoup, mais beaucoup de valises pour la première fois. D'après la compagnie, j'avais le droit à 2 X 32 kg, 2 X 70 lbs environ. J'avais tout de même peur qu'on me demande d'alléger mes valises... mais c'est avec 2 grosses étiquettes fluos HEAVY que j'ai passé sans problème! Dire au revoir à sa maman a été plus difficile, mais je sais qu'elle est avec moi dans cette démarche. J'ai ensuite fait quelques derniers coups de téléphone et hop dans l'avion pour un gros 6h30, plein de turbulences. Aussi, j'ai eu l'impression que j'étais toujours réveillé pour manger...

En arrivant à l'aéroport, j'ai fait mon mouton en ayant l'air de savoir ou je devais passer. Ensuite, il y avait une TONNE de monde pour reprendre les bagages... je me suis rendue compte après 2h d'attente qu'il y avait 3 vols sur le même tapis à bagages... Donc je commençais à me dire que je n'avais plus de temps à perdre puisque je devais prendre 1 bus et 1 RER (Réseau Express Régional) pour me rendre à mon train. Je me suis perdue en essayant de trouver l'arrêt d'autobus, et une des petites roulettes d'un de mes valises a cassé. J'avais chaud et je me sentais dans le chemin de tout le monde. Pire... une deuxième roulette casse sur la même valise. Je dois donc la porter dans mes mains, plus l'autre valise, plus le sac à portable. C'est la ou j'ai découvert la générosité des gens à Paris, contrairement à ce qu'on dit! Peut-être que les gens avaient juste pitié...

Entre l'aéroport et le bus environ 5 personnes m'ont aidé à transporter ma valise. Je me disais qu'il était difficile de partir à courir avec une valise de 70lbs... donc j'ai fait confiance aux gens! Marche, marche, marche, monte et descend les escaliers pour arriver en même temps que le bus. Le chauffeur d'autobus ainsi que 1 autre personne riaient un peu de moi... Ils me demandaient combien de caribous j'avais ramenés du Canada. Ensuite, en arrivant à la station du RER la dame me dit que j'ai 4 minutes avant l'arrivée de mon RER. Je suis contente d'être arrivée d'avance jusqu'à ce que je me rende compte que je dois descendre un escalier géant (Ok géant parce que je commençais à être désespérée...) et que je devais aller à l'autre bout de la station.... pour remonter un autre escaliers géant. En bas des escaliers j'entends mon RER et je me rends compte que je l'ai manqué et au même moment, magie, 4 personnes m'aident à monter mes valises en haut de l'escaliers, dont qui 1 insiste pour me laisser son nom, numéro de téléphone et adresse courriel sur un de mes carton fluos HEAVY... Il me dit de le rappeler demain vers 14h... (Je vous le dis tout de suite... je ne l'ai pas rappelé!)

 Je prends le RER suivant et en arrivant à destination, une personne décide qu'elle m'aide à me rendre jusqu'à la gare de train, Ulric un russe qui apprends le français.  (Veuillez noter que depuis le début, je n'ai pas de montre et donc aucune notion du temps) Ulric m'aide à me diriger et se promène avec ma valise comme si c'était un sac de plume. Et pour ceux qui ne le savent pas, lorsqu'on sors de la station de RER, on doit repasser son billet. En cherchant mon billet dans mes poches, Ulric décide de me soulever (!!!!) et de me faire passer par dessus la barrière. (Tout les parisiens font cela à ce que j'ai entendu dire... passer par dessus la barrière pas soulever les gens) Il me passe mes 2 valises et passe à son tour. J'étais un peu beaucoup surprise mais on se remet en chemin vers la gare. En arrivant, je demande à une dame qui travaille ou est mon train... Elle me regarde et me dit de courir vers le quai D puisqu'il part dans 2 minutes!! Ulric lève mes 2 valises et me dit de le suivre. Il dépose mes valises dans le bon train, s'assure que je suis aussi là, me serre la main, me souhaite bon voyage avec un gros sourire et les portes ferment.

Mais ce n'est pas fini. Mon train étant un train 2 étages, je dois monter mes valises en haut (c'est à ce moment la que je commence à les appeler mes maudites valises). Encore une fois 2 autres personnes m'aident à les monter. Je me rend compte que je suis dans le wagon 8 et que je devrais être dans le 18. Je laisse les valises dans un compartiment prévu à cet effet et je pars à la recherche avec mon gros sac à portable du wagon 18. Je commence à être fatiguée à cette étape. En chemin, je rencontre un homme qui travaille dans le train et qui me dit en riant que j'ai bien l'air désorientée. Je lui explique ma situation et il me dit de trouver un siège dans le wagon ou sont mes valises et qu'il n'y aura pas de problème. Je pense qu'à ce moment tout mon corps a poussé un soupir de soulagement. Je retourne dans le wagon 8, trouve une place, et tombe automatiquement endormie. Le même homme vient me réveiller plus tard pour vérifier mon billet et me dit que mon arrêt est dans environ 5 minutes et que je devrais me préparer à descendre. Redescend les grosse valises en bas avec l'aide de 2 personnes encore une fois et 2 autres personnes s'offrent pour m'aider à descendre les escaliers de cet arrêt pour remonter les autres escaliers pour prendre l'autre train. J'avais 15 minutes pour tout faire et encore une fois, grâce à l'aide des gens, j'entre dans l'autre train avec mes valises et les portes se referment derrière moi. Ce dernier train était plein à craquer. Il n'y avait plus de place pour s'asseoir alors je me suis installée sur un de mes valises et j'ai discuté avec les gens autour de moi. Je trouve toujours bizarre quand les gens me demande de parler juste pour entendre mon accent. C'est eux qui ont un accent pas moi! Une des femmes avec qui je discutais m'annonce que je suis enfin arrivée à Genève. À ces mots, je commence à pleurer et la dame s'excuse et ne sait pas trop quoi faire. Je lui explique que j'ai eu une grosse journée et que je suis seulement fatiguée mais heureuse d'être enfin arrivée. En sortant du train, j'ai passé devant des gardes de sécurité qui me regardaient en souriant me débrouiller avec mes 2 grosses valises.

En arrivant à la sortie de la gare, je devais chercher pour une personne que je n'avais jamais rencontré, Sébastien, le cousin d'une amie française, Marie. Je me suis mise dans un coin passant et j'ai mis en évidence mon petit drapeau du Québec d'une de mes valises. J'ai levé les yeux et quelqu'un m'a dit: "Tu dois être Sophie!"

Tout est devenu si facile! À suivre! ;)

1 commentaire:

  1. Ouain j'avais pas pensé que tout se passerait ainsi crois-moi !!!!!
    Pis tu sais moi dans quelques semaines.....je prends moi aussi deux grosses valises...les jumelles des tiennes.......et je pars te rendre visite.....Ho que j'ai hâte de trimballer moi aussi deux grosses M%$&(&)*(&)(?$/ de valises !!!
    à très bientôt ma Fifille...:0)

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