Me voici donc enfin arrivée en Suisse! Sébastien m'aide à mettre mes valises adorées dans sa voiture. Premier arrêt: Ferney-Voltaire.... en France! Je dois préciser aussi que nous sommes à quelques minutes de la frontière française. Et oui, puisque je suis arrivée un dimanche, je ne peux pas prendre possession de mon appartement avant le lendemain matin puisque tout, mais TOUT est fermé le dimanche ici. Je ne dirai jamais assez combien Sébastien m'a été d'une aide précieuse puisqu'il m'a non seulement offert plusieurs conseils avant mon arrivée mais il est aussi venu me chercher à la gare, m'a offert un endroit ou dormir le premier soir. Nous nous sommes rendus chez lui et j'ai pu prendre une bonne douche. Je vous laisse le soin d'imaginer gêne que l'on peut avoir lorsqu'on rencontre une personne du sexe opposé pour la première fois et qu'on a marché, couru, sué, sans avoir le temps manger, boire ou de vraiment dormir. Surtout que j'ai appris par la suite que cette personne avait probablement un sens de l'odorat plus développé que la moyenne...
Ensuite, nous avons fait une petite visite de Genève. Mes yeux se délectaient de tout ce que je voyais autour de moi et mes oreilles portaient attention à chaque information. Il y a tant à apprendre! Ensuite nous avons repassé les douanes, troisième fois en une soirée, pour aller manger chez lui pâtés, fromages, pain, un incontournable et délicieux classique! Nous avons bien ri des expressions québécoises, françaises et du dialecte ch'tis. Un Ch'tis, pour ceux qui n'ont pas encore vu le film " Bienvenue chez les Ch'tis" est un habitant du nord de la France, précisément de la région de Nord-Pas-de-Calais. Saviez-vous qu'une rondelle peut aussi être un... #2? Imaginez la tête des français lorsqu'ils nous entendent dire lors d'une soirée de hockey : "Cal*sse pogne s'y don la rondelle!!!"
Nous nous sommes réveillé tôt le lendemain pour déjeuner. Moi qui n'aime pas les oeufs je crois que j'ai déçu le cuisinier... Difficile d'être difficile... J'ai tout de même adoré les petits pains au chocolat et j'ai pu avoir une tonne de biscuits, au chocolat bien entendu, pour la route. Notez ici que nous sommes lundi et que Sébastien a bien voulu "pauser" son avant-midi pour m'aider encore une fois. Nous nous sommes rendus au bureau du logement pour signer mon bail et prendre mes clés. Nous avons fait la connaissance par hasard d'un autre étudiant, Charles, et j'ai découvert qu'il arrivait tout juste de Sherbrooke et que nous allions habiter dans les mêmes résidences. Nous avons été à la banque pour verser un dépôt d'un mois de loyer et nous avons enfin pu prendre nos clés. Sébastien a même offert à Charles de nous accompagner. Nous sommes donc partis tout le trois vers notre résidence pour déposer mes valises, (c'est gros des valises d'étudiants et les automobiles en Europe sont faites petites...) puis nous nous sommes dirigés vers l'endroit ou Charles avait loué une chambre la veille pour prendre ses effets personnels pour revenir aux résidences. Ensuite, Sébastien nous a invité tout les deux à manger à un endroit tout près de l'Université. On devrait en faire plus des Sébastien comme ça! Ce dernier devait se présenter à un rencontre au travail alors moi et Charles avons découvert les lieux à pied. Nous nous sommes abonnés au transport en commun, nous avons rencontré le coordonnateur des étudiants internationaux qui avait beaucoup de renseignements essentiels à nous donner et nous avons longuement discuté de tout et de rien. En parlant sans remord en bon vieux québécois :) Ne pas être seule depuis mon arrivée a fait en sorte que je n'ai pas vraiment eu l'impression de changer drastiquement d'environnement.
J'ai aussi rencontré mes colocataires puisque j'habitue dans un appartement avec 3 autres personnes : Amine, un grand gars de la Tunisie, Sonja, une américaine de la Californie née en Allemagne, et Patrick, un suisse-allemand. Bien que nous ayons 4 personnalités complètement différentes, tout va bien entre nous, pour l'instant. ;)
En tant qu'étudiant étrangers, nous devons nous présenter à l'Office Cantonal de la Population pour demande notre visa de séjour de longue durée. Je me suis joyeusement perdue une journée à la recherche de l'endroit pour arriver 15 minutes après la fermeture... J'ai pu tout de même savoir l'endroit ou l'Office se situait, prendre un rendez-vous pour ouvrir un compte de banque, m'acheter un nouveau cellulaire (Attention! On dit un natel ici... je ne me le ferai jamais assez dire!) et aussi m'acheter un oreiller et une couette pour rendre ma chambre un peu plus douillette. J'ai eu quelques rencontres d'accueil avec d'autres étudiants internationaux et mes colocataires m'ont organisé un souper. Ange, un congolais, est un ancien locataire de mon appartement et est bien connu des résidences du Chemin Vert (le nom de résidences) et un excellent cuisinier! Nous avons convenus de l'inviter souvent avec les autres colocataires puisqu'il est attachant, dynamique et sa nourriture est plus qu'excellente!
J'ai aussi eu la chance de rencontrer d'autres personnes lors d'un souper d'anniversaire d'une amie de Sébastien. Je dois avouer que j'étais un peu gênée au début, moi la jeune étudiante canadienne, mais j'ai socialiser avec des gens si intéressants, faire des contacts, discuter de voyages, de travail et découvrir les meilleurs mojitos du monde! Bref la soirée a passé trop rapidement! Le lendemain se tenait la première activité pour les étudiants internationaux, un rallye à travers Genève pour nous faire découvrir la ville et quelques unes de ses surprises cachées. J'ai rencontré des personnes de partout dans le monde. Grâce à notre guide pour notre rallye, Aurélien, j'ai pu organiser une rencontre le soir même avec ceux qui souhaitaient prendre une bière et sortir un peu à Genève. J'ai laissé mon nom et numéro de téléphone à 6 personnes en donnant l'Université comme lieu de rendez-vous. Et bien nous étions plus de 35 au rendez-vous! Nous avons découvert un petit endroit près de l'Université encore une fois. Les propriétaires de l'endroit revenaient justement du Québec pour aller visiter des amis et étaient très contents de m'écouter parler et d'entendre à nouveau certaines expressions, ce qui m'a donné une bière et un shooter maison gratuit, une tequila aux épices et cannelle.
Le lendemain je suis allée avec Charles à l'Université pour chercher nos cartes étudiantes. Le début des cours n'étant officiellement que le mardi, j'en ai aussi profité pour aller manger avec Jérôme, un Suisse de Genève que j'ai rencontré lors de la fête d'anniversaire. J'avais tellement de question pour lui, j'ai eu peur de lui donner un mal de tête mais il a répondu patiemment à toutes mes questions, quelques fois des questions bien banales. Il semble connaître la ville comme le fond de sa poche et être apprécié des gens autour. Le soir même Ange nous a encore une fois fait un excellent souper et nous avons invité nos voisins du dessus, David et Jérôme (Un autre!). J'ai aussi eu la chance de faire un petit tour au nouveau Ikea qui vient à peine d'ouvrir ces portes. Tout un défi à relever que ne pas trop dépenser, mais j'ai su résister à la tentation.
Le début des cours était très intéressant puisque la manière d'enseigner est très différente. J'ai commencé à "essayer" des cours, ce que j'ai d'ailleurs fait tout au long de la semaine, pour voir lesquels m'intéressent vraiment. Je me suis aussi inscrite à des cours hebdomadaires de yoga. Il y avait une ligne immense de monde, surtout des filles pour ce cours, alors je me compte très chanceuse d'avoir réussie d'avoir une place. Nous avions entendu parlé d'une soirée cinéma en plein-air, alors avec Charles et Sandra, une autre voisine Russe, nous avons décider d'aller jeter un coup d'oeil. J'ai adoré le film qui était une adaptation cinématographique d'une pièce et réalisée par une femme de Carouge. Carouge est le nom de mon quartier qui se distingue de Genève même. Toutefois, je crains d'avoir été la seule de notre groupe à aimer ce genre d'activité...
La deuxième activité organisée pour les étudiants internationaux était la découverte d'un pub dans mon quartier. Nous avons rejoins 2 autres québécois, Maxime et Jeff pour y prendre une bière à 3fr seulement. Celle-ci n'était à mon avis vraiment pas fameuse... mais puisque les bars sont très chers ici, ce pub est très populaire auprès des étudiants. Ce pub ne remplace quand même pas le Widgg-pub ;)
Enfin dimanche, j'étais obstinée à monter à pied le Mont Salève comme d'autre étudiants internationaux, montagne que je peux admirer chaque jour puisqu'elle se situe juste derrière chez moi. Cette montage fait partie des Préalpes mais appartient géologiquement au Jura et est 1379 mètres de haut. Nous étions 68 personnes à nous suivre et monter cette montagne ce fameux matin. En chemin en prenant des photos, j'ai commencé à parler avec 3 hommes, 3 guides, des habitués puisqu'ils montent la montagne presque tout les dimanches. Nous avons bien vite perdu le groupe mais mes 3 nouveaux amis, David, Greg et Néné ont décidé de me faire découvrir entièrement le Salève. David est le fondateur des amis du Salève, alors dès que nous croisions une personne, il s'arrêtait pour demander : "Êtes-vous de la région? Venez monter avec nous touts les dimanches!" Bref, avec l'air apeuré des gens, je crois que je devrais donner quelques trucs marketing à David. Greg est un diplomate australien et il se faisait un grand plaisir à me parler en anglais et à m'expliquer le nombre de calories que je brûlais et le fonctionnement de mon foie pendant la montée. Néné est un peintre à la retraite de 65 ans qui me racontait qu'il n'irait jamais aux États-Unis parce qu'ils ne se mêlent jamais de leurs affaires. J'ai fait la descente avec Néné et je lui ai donné mon adresse parce qu'il souhaitait envoyer une carte postale à la gamine percée de partout. La randonnée, au lieu de prendre 5h, a pris presque 9h... Je peux vous dire que j'ai très bien dormi ce soir là!
Voilà ce qui résume bien mes 2 premières semaine en Suisse! :) Chocolat, montagne et gens sympathiques! Ah oui, et études ;)
lundi 27 septembre 2010
jeudi 16 septembre 2010
Les péripéties!
Vous serez heureux d'apprendre que je suis arrivée en Suisse en un morceau et avec toutes mes valises! Ce ne fut pourtant pas de tout repos... Vous allez comprendre pourquoi je me considère très chanceuse!!!
Tout d'abord, j'ai terminé mes valises le matin même de mon départ! Je remercie Martin (copain de ma maman) qui a utilisé tout sa patience pour m'aider à tout faire entrer... Il se posait des questions sur la nécessité des cannes de sirop d'érable, des pots de beurre d'arachide et du rouleau de papier de toilette dans mes valises mais il a tout de même fait en sorte que toutes mes effets personnels entrent dans 2 valises. Martin, Christine (amie de maman), maman et moi sommes partis vers Montréal. nous avons rencontré des amis (Widgg, Gentoo, Ced) et de la famille (Mononc Martin et Anne) pour dîner avant le grand départ.
Je dois préciser que je prenais l'avion avec beaucoup, mais beaucoup de valises pour la première fois. D'après la compagnie, j'avais le droit à 2 X 32 kg, 2 X 70 lbs environ. J'avais tout de même peur qu'on me demande d'alléger mes valises... mais c'est avec 2 grosses étiquettes fluos HEAVY que j'ai passé sans problème! Dire au revoir à sa maman a été plus difficile, mais je sais qu'elle est avec moi dans cette démarche. J'ai ensuite fait quelques derniers coups de téléphone et hop dans l'avion pour un gros 6h30, plein de turbulences. Aussi, j'ai eu l'impression que j'étais toujours réveillé pour manger...
En arrivant à l'aéroport, j'ai fait mon mouton en ayant l'air de savoir ou je devais passer. Ensuite, il y avait une TONNE de monde pour reprendre les bagages... je me suis rendue compte après 2h d'attente qu'il y avait 3 vols sur le même tapis à bagages... Donc je commençais à me dire que je n'avais plus de temps à perdre puisque je devais prendre 1 bus et 1 RER (Réseau Express Régional) pour me rendre à mon train. Je me suis perdue en essayant de trouver l'arrêt d'autobus, et une des petites roulettes d'un de mes valises a cassé. J'avais chaud et je me sentais dans le chemin de tout le monde. Pire... une deuxième roulette casse sur la même valise. Je dois donc la porter dans mes mains, plus l'autre valise, plus le sac à portable. C'est la ou j'ai découvert la générosité des gens à Paris, contrairement à ce qu'on dit! Peut-être que les gens avaient juste pitié...
Entre l'aéroport et le bus environ 5 personnes m'ont aidé à transporter ma valise. Je me disais qu'il était difficile de partir à courir avec une valise de 70lbs... donc j'ai fait confiance aux gens! Marche, marche, marche, monte et descend les escaliers pour arriver en même temps que le bus. Le chauffeur d'autobus ainsi que 1 autre personne riaient un peu de moi... Ils me demandaient combien de caribous j'avais ramenés du Canada. Ensuite, en arrivant à la station du RER la dame me dit que j'ai 4 minutes avant l'arrivée de mon RER. Je suis contente d'être arrivée d'avance jusqu'à ce que je me rende compte que je dois descendre un escalier géant (Ok géant parce que je commençais à être désespérée...) et que je devais aller à l'autre bout de la station.... pour remonter un autre escaliers géant. En bas des escaliers j'entends mon RER et je me rends compte que je l'ai manqué et au même moment, magie, 4 personnes m'aident à monter mes valises en haut de l'escaliers, dont qui 1 insiste pour me laisser son nom, numéro de téléphone et adresse courriel sur un de mes carton fluos HEAVY... Il me dit de le rappeler demain vers 14h... (Je vous le dis tout de suite... je ne l'ai pas rappelé!)
Je prends le RER suivant et en arrivant à destination, une personne décide qu'elle m'aide à me rendre jusqu'à la gare de train, Ulric un russe qui apprends le français. (Veuillez noter que depuis le début, je n'ai pas de montre et donc aucune notion du temps) Ulric m'aide à me diriger et se promène avec ma valise comme si c'était un sac de plume. Et pour ceux qui ne le savent pas, lorsqu'on sors de la station de RER, on doit repasser son billet. En cherchant mon billet dans mes poches, Ulric décide de me soulever (!!!!) et de me faire passer par dessus la barrière. (Tout les parisiens font cela à ce que j'ai entendu dire... passer par dessus la barrière pas soulever les gens) Il me passe mes 2 valises et passe à son tour. J'étais un peu beaucoup surprise mais on se remet en chemin vers la gare. En arrivant, je demande à une dame qui travaille ou est mon train... Elle me regarde et me dit de courir vers le quai D puisqu'il part dans 2 minutes!! Ulric lève mes 2 valises et me dit de le suivre. Il dépose mes valises dans le bon train, s'assure que je suis aussi là, me serre la main, me souhaite bon voyage avec un gros sourire et les portes ferment.
Mais ce n'est pas fini. Mon train étant un train 2 étages, je dois monter mes valises en haut (c'est à ce moment la que je commence à les appeler mes maudites valises). Encore une fois 2 autres personnes m'aident à les monter. Je me rend compte que je suis dans le wagon 8 et que je devrais être dans le 18. Je laisse les valises dans un compartiment prévu à cet effet et je pars à la recherche avec mon gros sac à portable du wagon 18. Je commence à être fatiguée à cette étape. En chemin, je rencontre un homme qui travaille dans le train et qui me dit en riant que j'ai bien l'air désorientée. Je lui explique ma situation et il me dit de trouver un siège dans le wagon ou sont mes valises et qu'il n'y aura pas de problème. Je pense qu'à ce moment tout mon corps a poussé un soupir de soulagement. Je retourne dans le wagon 8, trouve une place, et tombe automatiquement endormie. Le même homme vient me réveiller plus tard pour vérifier mon billet et me dit que mon arrêt est dans environ 5 minutes et que je devrais me préparer à descendre. Redescend les grosse valises en bas avec l'aide de 2 personnes encore une fois et 2 autres personnes s'offrent pour m'aider à descendre les escaliers de cet arrêt pour remonter les autres escaliers pour prendre l'autre train. J'avais 15 minutes pour tout faire et encore une fois, grâce à l'aide des gens, j'entre dans l'autre train avec mes valises et les portes se referment derrière moi. Ce dernier train était plein à craquer. Il n'y avait plus de place pour s'asseoir alors je me suis installée sur un de mes valises et j'ai discuté avec les gens autour de moi. Je trouve toujours bizarre quand les gens me demande de parler juste pour entendre mon accent. C'est eux qui ont un accent pas moi! Une des femmes avec qui je discutais m'annonce que je suis enfin arrivée à Genève. À ces mots, je commence à pleurer et la dame s'excuse et ne sait pas trop quoi faire. Je lui explique que j'ai eu une grosse journée et que je suis seulement fatiguée mais heureuse d'être enfin arrivée. En sortant du train, j'ai passé devant des gardes de sécurité qui me regardaient en souriant me débrouiller avec mes 2 grosses valises.
En arrivant à la sortie de la gare, je devais chercher pour une personne que je n'avais jamais rencontré, Sébastien, le cousin d'une amie française, Marie. Je me suis mise dans un coin passant et j'ai mis en évidence mon petit drapeau du Québec d'une de mes valises. J'ai levé les yeux et quelqu'un m'a dit: "Tu dois être Sophie!"
Tout est devenu si facile! À suivre! ;)
Tout d'abord, j'ai terminé mes valises le matin même de mon départ! Je remercie Martin (copain de ma maman) qui a utilisé tout sa patience pour m'aider à tout faire entrer... Il se posait des questions sur la nécessité des cannes de sirop d'érable, des pots de beurre d'arachide et du rouleau de papier de toilette dans mes valises mais il a tout de même fait en sorte que toutes mes effets personnels entrent dans 2 valises. Martin, Christine (amie de maman), maman et moi sommes partis vers Montréal. nous avons rencontré des amis (Widgg, Gentoo, Ced) et de la famille (Mononc Martin et Anne) pour dîner avant le grand départ.
Je dois préciser que je prenais l'avion avec beaucoup, mais beaucoup de valises pour la première fois. D'après la compagnie, j'avais le droit à 2 X 32 kg, 2 X 70 lbs environ. J'avais tout de même peur qu'on me demande d'alléger mes valises... mais c'est avec 2 grosses étiquettes fluos HEAVY que j'ai passé sans problème! Dire au revoir à sa maman a été plus difficile, mais je sais qu'elle est avec moi dans cette démarche. J'ai ensuite fait quelques derniers coups de téléphone et hop dans l'avion pour un gros 6h30, plein de turbulences. Aussi, j'ai eu l'impression que j'étais toujours réveillé pour manger...
En arrivant à l'aéroport, j'ai fait mon mouton en ayant l'air de savoir ou je devais passer. Ensuite, il y avait une TONNE de monde pour reprendre les bagages... je me suis rendue compte après 2h d'attente qu'il y avait 3 vols sur le même tapis à bagages... Donc je commençais à me dire que je n'avais plus de temps à perdre puisque je devais prendre 1 bus et 1 RER (Réseau Express Régional) pour me rendre à mon train. Je me suis perdue en essayant de trouver l'arrêt d'autobus, et une des petites roulettes d'un de mes valises a cassé. J'avais chaud et je me sentais dans le chemin de tout le monde. Pire... une deuxième roulette casse sur la même valise. Je dois donc la porter dans mes mains, plus l'autre valise, plus le sac à portable. C'est la ou j'ai découvert la générosité des gens à Paris, contrairement à ce qu'on dit! Peut-être que les gens avaient juste pitié...
Entre l'aéroport et le bus environ 5 personnes m'ont aidé à transporter ma valise. Je me disais qu'il était difficile de partir à courir avec une valise de 70lbs... donc j'ai fait confiance aux gens! Marche, marche, marche, monte et descend les escaliers pour arriver en même temps que le bus. Le chauffeur d'autobus ainsi que 1 autre personne riaient un peu de moi... Ils me demandaient combien de caribous j'avais ramenés du Canada. Ensuite, en arrivant à la station du RER la dame me dit que j'ai 4 minutes avant l'arrivée de mon RER. Je suis contente d'être arrivée d'avance jusqu'à ce que je me rende compte que je dois descendre un escalier géant (Ok géant parce que je commençais à être désespérée...) et que je devais aller à l'autre bout de la station.... pour remonter un autre escaliers géant. En bas des escaliers j'entends mon RER et je me rends compte que je l'ai manqué et au même moment, magie, 4 personnes m'aident à monter mes valises en haut de l'escaliers, dont qui 1 insiste pour me laisser son nom, numéro de téléphone et adresse courriel sur un de mes carton fluos HEAVY... Il me dit de le rappeler demain vers 14h... (Je vous le dis tout de suite... je ne l'ai pas rappelé!)
Je prends le RER suivant et en arrivant à destination, une personne décide qu'elle m'aide à me rendre jusqu'à la gare de train, Ulric un russe qui apprends le français. (Veuillez noter que depuis le début, je n'ai pas de montre et donc aucune notion du temps) Ulric m'aide à me diriger et se promène avec ma valise comme si c'était un sac de plume. Et pour ceux qui ne le savent pas, lorsqu'on sors de la station de RER, on doit repasser son billet. En cherchant mon billet dans mes poches, Ulric décide de me soulever (!!!!) et de me faire passer par dessus la barrière. (Tout les parisiens font cela à ce que j'ai entendu dire... passer par dessus la barrière pas soulever les gens) Il me passe mes 2 valises et passe à son tour. J'étais un peu beaucoup surprise mais on se remet en chemin vers la gare. En arrivant, je demande à une dame qui travaille ou est mon train... Elle me regarde et me dit de courir vers le quai D puisqu'il part dans 2 minutes!! Ulric lève mes 2 valises et me dit de le suivre. Il dépose mes valises dans le bon train, s'assure que je suis aussi là, me serre la main, me souhaite bon voyage avec un gros sourire et les portes ferment.
Mais ce n'est pas fini. Mon train étant un train 2 étages, je dois monter mes valises en haut (c'est à ce moment la que je commence à les appeler mes maudites valises). Encore une fois 2 autres personnes m'aident à les monter. Je me rend compte que je suis dans le wagon 8 et que je devrais être dans le 18. Je laisse les valises dans un compartiment prévu à cet effet et je pars à la recherche avec mon gros sac à portable du wagon 18. Je commence à être fatiguée à cette étape. En chemin, je rencontre un homme qui travaille dans le train et qui me dit en riant que j'ai bien l'air désorientée. Je lui explique ma situation et il me dit de trouver un siège dans le wagon ou sont mes valises et qu'il n'y aura pas de problème. Je pense qu'à ce moment tout mon corps a poussé un soupir de soulagement. Je retourne dans le wagon 8, trouve une place, et tombe automatiquement endormie. Le même homme vient me réveiller plus tard pour vérifier mon billet et me dit que mon arrêt est dans environ 5 minutes et que je devrais me préparer à descendre. Redescend les grosse valises en bas avec l'aide de 2 personnes encore une fois et 2 autres personnes s'offrent pour m'aider à descendre les escaliers de cet arrêt pour remonter les autres escaliers pour prendre l'autre train. J'avais 15 minutes pour tout faire et encore une fois, grâce à l'aide des gens, j'entre dans l'autre train avec mes valises et les portes se referment derrière moi. Ce dernier train était plein à craquer. Il n'y avait plus de place pour s'asseoir alors je me suis installée sur un de mes valises et j'ai discuté avec les gens autour de moi. Je trouve toujours bizarre quand les gens me demande de parler juste pour entendre mon accent. C'est eux qui ont un accent pas moi! Une des femmes avec qui je discutais m'annonce que je suis enfin arrivée à Genève. À ces mots, je commence à pleurer et la dame s'excuse et ne sait pas trop quoi faire. Je lui explique que j'ai eu une grosse journée et que je suis seulement fatiguée mais heureuse d'être enfin arrivée. En sortant du train, j'ai passé devant des gardes de sécurité qui me regardaient en souriant me débrouiller avec mes 2 grosses valises.
En arrivant à la sortie de la gare, je devais chercher pour une personne que je n'avais jamais rencontré, Sébastien, le cousin d'une amie française, Marie. Je me suis mise dans un coin passant et j'ai mis en évidence mon petit drapeau du Québec d'une de mes valises. J'ai levé les yeux et quelqu'un m'a dit: "Tu dois être Sophie!"
Tout est devenu si facile! À suivre! ;)
Le début du début
Je crois que je viens de découvrir le syndrome de la page blanche… Comment débuter?
Je m’appelle Sophie, je suis canadienne et je pars étudier en Suisse à Genève en septembre 2010 pour terminer mon diplôme. Je souhaite garder contact avec ma famille et amis. J’ai donc décider de commencer un blogue pour donner régulièrement de mes nouvelles et surtout vous faire permettre d’avoir un petit aperçu de mon expérience!
Je suis inscrite à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) en administration, spécialisation marketing et relations publiques, cheminement international. Depuis le début de ce diplôme je savais que je souhaitais compléter au moins une session à l’étranger. Après quelques recherches, mon choix s’est arrêté à l’Université de Genève (Unige) en Suisse. Pourquoi la Suisse? Ceux qui me connaissent bien savent à quel point j’aime le chocolat mais ce n’est pas l’unique raison. La Suisse située en plein milieu de l’Europe ce qui facilite les voyages. De plus, Genève est une ville qui renferme beaucoup d’histoire et est reconnue comme étant une ville internationale. Enfin, en prenant des cours à l’université de Genève, j’aurai la chance de prendre des cours aux Hautes Études Commerciale (HEC) de Genève. Bref, plusieurs opportunités pour moi et mon futur.
Après plusieurs mois d’incertitudes, j’ai enfin été acceptée à l’Université de Genève pour 2 sessions. Je pars donc le 11 septembre prochain pour revenir dans environ 1 année. Mes sessions se termineraient en juillet 2011, mais si mes finances me le permettent, je souhaite voyager un peu par la suite jusqu’en septembre 2011.
D’autres nouvelles à suivre!
Je crois que j’ai vaincu le syndrome de la page blanche :)
Inscription à :
Articles (Atom)